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Allers et routards

Allers et routards
Allers et routards
24 mai 2009

A la bourre...

Je suis un peu (beaucoup) en retard sur mon blog, depuis Baños il s'en est passe des choses... Entre autre un bon mois en Colombie, 10 jours a Porto Rico et 3 jours a Miami ou je suis actuellement, pret a prendre l'avion de retour a la mere patrie... Nous sommes dimanche 24 mai et je decolle a 20h05 local time.

Je vais prendre soin de finir ce blog et d'y ajouter une conclusion digne de ce nom... Un peu de patience !

Merci de m'avoir suivi et d'avoir enrichi mon texte de vos remarques bienveillantes...

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21 avril 2009

Baños

Mardi 31 mars je prends un bus à un dollar jusqu'à Latacunga, puis un autre pour Ambato pour finalement arriver vers 15h à Baños, haut-lieu touristique équatorien, dont tout le monde m'a dit du bien. Baños est connue pour ses bains et eaux thermales (d'où son nom, en allemand ça pourrait être Baden-Baden, en français Aix-les Bains, bref), et réputée pour sa situation géographique tout de même assez exceptionnelle, au pied d'un volcan qui devrait arrêter de fumer mais qui ne peut pas, et à l'entrée d'une vallée verdoyante jonchée de cascades le long d'une route appelée bêtement "Route des Cascades".

Encore une fois, j'arrive un peu tard, me prend un hostal sympathique avec jolie vue depuis la terrasse, et déambule dans les rues en recherche d'activités du lendemain. On me propose un tour en buggy pour aller observer le volcan teinter la nuit de ses couleurs vives et rouges, mais le ciel bien couvert me fait penser que je ne vais rien voir du tout. Comme carte de dernière chance, le gars me dit qu'il y a trois nanas blondes qui vont participer au tour ! Bien essayé. J'en profite pour faire quelques achats, des bijoux artisanaux fabriqués avec une graine d'un genre de palmier, la tagua. Réputée indestructible, elle est couramment utilisée et s'usine pas trop mal.

Le lendemain matin, levé tôt, j'entreprends de trouver des pélerins pour partager un taxi et ainsi monter au sommet de Bellavista pour admirer la ville d'un peu plus haut. Chose faite, je me loue un VTT et part arpenter la route des cascades. Je pars plein d'énergie et le moral au plus haut, et je déchante vite en réalisant que le vent souffle tout ce qu'il peut dans le sens contraire de mon itinéraire... je ralentis dans les descentes, les plats ont une allure de Mont Ventoux, et les montées, vous imaginez bien, je fais du sur-place. J'arrive finalement près de la jolie cascade du Manto de la Novia, que je peux voir de l'autre côté de la vallée, et pour y accéder, bingo, une petite tarabita toute sympathique, que je partage avec 5 mamas équatoriennes, dont une les yeux fermés tellement elle a les j'tons. 5 minutes de marche te mènent au sommet de la cascade, où habite une famille qui pratique la pêche à la truite. Au retour, je suis avec un papa et sa toute petite fille, complètement à l'aise alors que la nacelle dévale les 500 mètres à une vélocité infernale.

Je renfourche mon étalon et arrive cette fois en face de la cascade de San Pedro, encore une tarabita, une descente en rappel avec une grosse corde poilue pour arriver sur un gros cailloux coincé entre les deux cascades, et un jus d'oranges préssées par une gentille dame qui me raconte tout sur sa communauté.

Je poursuis mon chemin, traversant de petits villages où les enfants rigolent de ma tête avec mon gros casque. C'est l'occasion où jamais de les prendre en photos, quel bonheur ! Puis, arrivé à Rio Verde, je m'arrête pour manger une empanada et un jus de mangues, et il est déja 15h30, je fonce dans un bouibouis pour regarder le match Equateur-Paraguay, encore une fois décevant pour les équatoriens qui réalisent un superbe match et se font malheureusement égaliser à la 92ème minute. Pas de coupe du monde pour l'Equateur.

Le retour se fait sur le toit d'un bus, le plus drôle ce sont les tunnels ! Je rentre à Baños, prends un bus pour Latacunga et déboule chez Eduarda, dite Duda, mon hôte CS et sa maman me cuisine de bons petits plats. 

19 avril 2009

Equateur-Brésil

A 15h ce même jour nous déboulons sur Quito, et, toujours en mode cinquième vitesse, prenons contact avec Lorena qui a nos billets, passons la chercher, achetons un maillot et fonçons au stade pour voir le tant attendu Equateur-Brésil, devinez un peu pour qui je suis ??!!

Bref, ambiance sympathique, décontractée, pickpockets et panses bièreuses, bagarres à la fin, un endroit magique où mon espagnol s'est enrichi d'une quantité incroyable de jurons en tous genres. Un stade de foot, quoi, tout est normal, que ce soit en Equateur ou en France, même combat.

Le stade est jaune à craquer, car le Brésil est en jaune, et l'équateur est en jaune. Ce qui doit éviter aux supporters de se taper dessus, je ne sais pas. Le match est incroyable, le Brésil peine, tandis que l'Equateur est en plein effervescence, manquant de peu 5 buts ! Finalement, ça se termine par un 1-1, pas du tout mérité ni pour l'un, ni pour l'autre, et nous partons boire des bières dans un pub irlandais avec plein de gringos portant des maillots jaunes.

18 avril 2009

Mindo

Samedi 28 mars, je pars à Mindo en compagnie de Daniela, CS locale rencontrée le mercredi pendant le meeting. Je lui avais demandé quoi faire ce jour-là car Lorena a une réunion d'anciens du lycée toute la journée. Nous prenons un bus, qui nous emmène à travers de jolis paysages de jungle montagneuse, à la végétation luxuriante, sous le soleil, la pluie, puis le soleil. En trois heures de temps, plus une heure d'attente sur la route car la montagne s'est écroulée, nous arrivons enfin à Mindo en milieu d'après-midi. Il est un peu tard pour organiser quoi que ce soit, aussi mangeons-nous et nous renseignons sur les activités du dimanche matin. Nous passons le reste de la journée à jouer avec des enfants dans la rue, qui pratiquent une version enfantine et divertissante de base-ball : en gros la balle est un ballon de foot, la batte est une planche en bois (que les enfants utilisent pour se protéger pour ne pas être "touchés" par celui qui a la balle), et le but du jeu est de retourner des capsules de bières sans se faire toucher. J'apprends ensuite aux enfants à siffler avec un brin d'herbe, et pendant une paire d'heures, je ne suis pas seulement un gringo, mais un compagnon de jeu. C'est magique !

Puis nous recherchons un bar, chose faite en deux-deux vu la taille du village, et là, surprise, ce n'est pas le tant attendu karaoké local peu prometteur, mais bien le bar tranquille à l'ambiance rock seventies, imaginez un peu ma tête. Nous parlons beaucoup ce soir-là, Daniela est une fille très sympathique aux goûts musicaux variés.

Dimanche, nous nous levons tôt, 6 heures, et déjeunons en compagnie de cinq colibris qui se tirent la bourre pour sucer le délicieux repas de la gamelle qui leur est offerte. Cinq tout-petits trucs, mais qui font un boucan d'enfer.

Nous partons en direction de la montagne et nous grimpons à l'arrière d'un pick-up avec des locaux qui partent travailler à restaurer les routes où à accueillir les touristes aux points-clés. Nous arrivons assez tôt au pied de la tarabita, une nacelle qui doit nous emmener de l'autre côté de la vallée. Attente. Puis c'est la glissade infernale ! Surplombant la vallée d'environ 150 mètres, nous filons à toute allure et arrivons finalement sains et saufs. S'ensuit une marche forcée d'environ une heure, à arpenter un sentier boueux qui monte et qui descend dans une chouette ambiance de jungle, à écouter les animaux étranges qui s'ébattent et à essayer de passer les gués des cascades sans glisser. Nous arrivons suants et puants proches de la jolie cascade de la Madre, et nous suivons le court d'eau rocailleux jusqu'au pied de ladite cascade, trempant chaussettes et chaussures jusqu'à la moëlle. Petite baignade rapide car l'eau est à -15ºC ! Nous repartons par le même chemin, croisant quelques pélerins. Nous devons faire vite, car un match de foot nous attend ! Nous reprenons la nacelle, embarquons dans un autre pick-up, reprenons nos sacs chez la madame chez qui nous logions et reprenons un autre pick-up qui nous dépose au carrefour, faisons du stop avec une famille dont le gamin de 10 ans parlait mieux anglais que la plupart d'entre nous - l'hallu ! - et déboulons dans un village où nous nous faisons finalement embarquer par un bus après s'être envoyé un bon casse-croûte à travers les gencives. Ouf ! Il est 13h.

15 avril 2009

Otavalo

A deux heures au nord de Quito, Otavalo. LE marché artisanal d'Equateur par excellence, on y trouve de tout et pour pas très cher, de jolis bijoux, des tapis tissés, des instruments de musique, des chapeaux, des pantalons... pour la plupart des produits fabriqués par les indigènes. A ses pieds, le lac San Pedro, où des femmes lavent leur linge, des enfants y pêchent, d'autres se décrassent les dessous de bras.

Nous passons pas mal de temps à circuler dans le marché, à goûter des fruits qui pour moi étaient inconnus, à choisir de jolis colliers pour offrir à ses proches au retour... Puis la pluie se met de la partie, et nous partons pour le lac Cuicocha, qui est supposé être magnifique, mais sous la pluie il parait malheureusement un peu terne... Nous rentrons vite fait sur Quito après un lunch dans un resto-route, à manger la fameuse fritada en compagnie de routiers, et avec un panorama superbe en guise de salle à manger.

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15 avril 2009

Quito

Quito, capitale équatorienne, 3000 mètres d'altitude. J'y arrive donc à 3 heures du matin, sous un crachin plus frigorifiant que tropical. Pendant les 3 premiers jours à Quito, Lorena m'emmène un peu partout, dans un café bien situé avec un panorama splendide sur la vieille ville, dans les rues du centre historique, absolument magnifique et bien reconstitué après les divers tremblements de terre qui secouent la ville régulièrement. Tout proche de Quito, le musée de la Mital del Mundo, un lieu mystique : un grand édifice avec un globe à son sommet, d'où part à l'ouest et à l'est la fameuse ligne jaune symbolisant l'équateur tel qu'il a été calculé en 1735 par le français Charles-Marie de la Condamine avec les moyens du bord. Le site ressemble à un grand parc d'attractions, mais garde son coté spectaculaire. A 500 mètres de là, le musée Inti Nan est situé sur la véritable ligne qui coupe le monde en deux, cette fois calculée par GPS. On peut y découvrir les us et coutumes des indigènes du coin, leur cahutes et la façon dont ils réduisaient les corps d'une tete, en bons cannibales qu'ils étaient. On peut aussi s'amuser à poser un oeuf sur un cure-dent, et à tester la force de Coriolis (le truc qui fait que ton caca tourne dans un sens ou dans l'autre selon l'hémisphère quand tu tires la chasse d'eau). Incroyable ! A seulement un mètre de la ligne, ça marche, et la feuille (car il serait indécent de tester cela avec des selles) tourne bien dans le sens opposé ! Pour rester dans le coté vulgaire et scato, certains scientifiques sont sceptiques (comme la fosse) sur cet effet aussi près de l'équateur, mais bon je l'ai vu de mes propres yeux, alors bon, hein, moi je crois ce que je vois. Quito est une ville assez dangereuse, où il ne fait pas bon habiter surtout dans le quartier historique. Dans le trolley, les pickpockets sont légion, et j'ai pu voir une fermeture éclair de mon sac s'ouvrir sous un concert de mains poilues. La "Mariscal", LE lieu de sortie des habitants et des touristes, contient plus de bars et de clubs que de cicatrices sur les seins de Pamela Anderson. Un lieu où, le mardi, c'est la chasse au Gringo, c'est à l'équatorienne qui s'en dégotera le plus. Enfin, la statue de la Vierge, qui tient un dragon enchainé à ses pieds, située bien en hauteur et dominant la ville de son salut bienveillant. Lorena me fait gouter tous les fruits possibles et imaginables, m'emmène manger des trucs typiques dans des coins typiques, elle m'accueille de la plus parfaite façon. Je loge donc chez son oncle, qui vit au rez-de-chaussée d'une maison avec ses cousins et petits-cousins au-dessus. Ils m'invitent à manger régulièrement, c'est un bonheur de rencontrer des locaux.

Un soir, il y une rencontre de CS, locaux et touristes, et nous partons visiter la ville de nuit pour prendre des photos et écouter les légendes associées aux sites que nous découvrons. Nous sommes une vingtaine, et finissons à la Mariscal, très bon moment !

23 mars 2009

Ze Mission

Je me lève donc les paupières encore bien collées, et prends le petit bus 4x4 encore une fois cahotant, traversant les dunes jusque Jijoca, où un bus 4 étoiles nous emmène à Fortaleza. Je passe trois heures à attendre à l'aéroport, et je parcours 4500 km pour arriver à Sao Paulo. Ce n'était pas prévu au programme, toujours est-il que je retrouve Mariana, et nous passons une excellente soirée à nous raconter nos souvenirs. Et là, débute Ze Mission. Jugez plutôt :

16h30, Sao Paulo au Brésil. 20h00, Santiago du Chili. 23h30, Lima du Pérou. 03h30, Quito en Equateur. Décalages horaires compris. Je me tape 4 pays en moins de dix heures. Qui dit mieux ? Surtout que je suis fatigué, que je ne parviens pas à dormir, sauf à un moment où je m'allonge par terre, où je réussis à somnoler 5 minutes avant que des "turbulences" ne débutent et que l'hôtesse de l'air ne me demande de regagner ma place... Pour conjurer le sort, je mange double, et arrive finalement complètement mort à Quito, où Lorena (Uruguay, Iguazu) vient me chercher avant de finalement m'écrouler comme une crotte chez son oncle. Nous sommes dimanche 22 mars.

23 mars 2009

Fat come back à Jeri

Mardi soir, je prends donc un bus cahotant dans lequel je ne parviens pas à trouver le sommeil, enfin si, 20 minutes avant l'arrivée. Je débarque à Parnaiba à 5 heures du matin et poireaute jusque 7h30, pour prendre un autre bus pour Camocim. Avec un allemand et une américaine, nous faisons le tour du marché, bien chouette par ailleurs, attendant un 4x4 qui doit nous conduire à Jericoacoara. Vers 11h, le 4x4 arrive, et nous sommes trimbalés comme des poulets sur des routes encore une fois bien cahoteuses, parmi des brésiliens qui ramènent chez eux des poulets, du riz ou des plaques de béton. Le conducteur nous avait dit environ une heure pour arriver, et nous débarquons à Jeri vers 15h !! Nous nous faisons un petit repas bien du coin, quel bonheur et quelle surprise de retrouver un endroit que je connais ! Le village a peu changé, seul le temps est au nuage, et je retrouve les potes qui m'avaient hébergé, avant d'aller m'écrouler dans mon plumard. Le lendemain, petite session plage et grosse session photo, et le soir, retour au Mama Africa, haut lieu de la soirée Jericoacoarienne. Je vais me coucher vers 6h, ce qui est stupide car je dois me lever à 7h ! Petit retour, vraiment rapide, juste histoire de dire.

17 mars 2009

São Luis

J'arrive dépenaillé, suant et puant chez Claudiomar, mon hôte CS, qui me fait la réflexion que les français ne prennent pas de douches (on a cette terrible réputation ici, spécialement au Brésil mais partout en amérique latine), et je lui fait comprendre que je voyage depuis plus de 35 heures ! Il m'explique comment se servir de la douche, et je lui fait mention d'un truc dont j'ai entendu vaguement parler... je sais plus comment ça s'appelle... ah oui un savon ! On se marre, le contact est établi.

Le soir, il m'emmène manger un truc typiquement brésilien, nous allons au McDonalds... Bon ! Puis nous retrouvons des potes à lui qui connaissent un tuyau pour entrer dans une boîte chic sans avoir à payer l'entrée. Nous y restons jusque tard dans la nuit à pogoter sur de l'électro. Le lendemain, samedi, Claudiomar est fatigué et je pars seul dans les rues du centre historique de São Luis, ville fondée par les français en 1622, vite reprise par les portugais. La ville présente d'intéressants édifices coloniaux, en majeure partie délabrés, heureusement l'UNESCO est passé par là, et travaille à restaurer ces édifices. Encore une fois, c'est un bonheur pour un photogrphe de se balader dans ces jolies rues pavées aux maisons colorées et aux azulejos à la mode à cette époque. J'y retrouve Pierre, que j'avais rencontré à Olinda, quel hasard !

Le soir, retour chez Claudiomar qui me conduit près de la mer où s'empilent les barracas, petits bars en bord de plage fréquentés par tous types de gens. São Luis est la capitale brésilienne du reggae, et les barracas crachent ce son par tous les trous de leurs haut-parleurs. Nous finissons dans un endroit plus chic, genre salle des fêtes de haut vol, avec comme droit d'entrée cinq livres pour une association. Mon hôte boit plus que de raison car l'alcool est gratuit, et nous rentrons tard regagner nos plumards. Le lendemain, dimanche, il est fracasse et je repars pour le centre ville, et je m'éloigne un peu du centre ville, la ville est animée et invite à la détente. Je cherche un bar pour regarder le match France-Angleterre, mais en ce dimanche, tout est fermé (en plus c'est du rugby, tout le monde s'en fout). Je retrouve Pierre et Clémence, une fille qui loge dans son auberge, et nous allons boire des bières en regardant la marée monter et redescendre.

Lundi, je retourne encore une fois dans le centre, et mets mon blog à jour (si si, des fois ça arrive). Le soir, petit meeting CS avec des amis de Claudiomar, et l'arrivée de brésiliens bourrés qui fêtaient leur anniversaire ajoute un peu d'animation, et nous passons un excellent moment ! Mardi 17, je fais mon sac et me dirige vers la gare routière, pour prendre une bus pour Parnaiba. Je croise Pierre par hasard qui part lui sur Bélém.

J'ai passé un bon moment sur São Luis, mais je regrette un peu de n'être pas allé au Lençois Maranhense, un parc national fait de dunes et de lacs, parait-il splendide, mais ce n'est pas la saison. Une autre fois, me dis-je.

17 mars 2009

Pipa

Pipa, au sud de Natal, rivalise avec Jericoacoara pour être la station balnéaire la plus chic du Brésil. A la différence de Jeri, les rues ne sont pas en sable, mais bien pavées, et les plages aux alentours sont paradisiaques. On y trouve multitude de restaurants aux prix prohibitifs, de magasins d'art et de voyageurs qui vendent des bijoux artisanaux, de couples qui aiment les restaurants aux prix prohibitifs, les magasins d'art et les bijoux artisanaux. Avec les deux potes, nous trouvons une auberge super sympa et très bien située, qui, en plus, est très peu coûteuse. Là, nous rencontrons une tribu d'argentines et de brésiliens-dannois. Ensemble, nous allons nous baigner sur les plages de Madeiro, plage de rêve mais un peu bondée, à la plage des Golphinhos, accessible seulement à marée basse, et où l'on devrait voir des dauphins (ils avaient la gueule de bois ce jour-là je pense), à Tibau do Sul, limite vierge, cocotiers et sable blanc, mer chaude et aux couleurs des îles, tout ce qu'il faut pour vous dégoûter de là où vous êtes. Le soir, rendez-vous sur la plage ou dans les bars avoisinants, de bons bars aux ambiances reggae, samba ou électro. Enfin bref, vous le voyez, la vie est dure.

Pipa est une destination touristique très appréciée notamment des nordiques, et il fait bon se sentir autre chose qu'un gringo, même si du coup, que ce soit à Jeri ou Pipa, on n'est pas au Brésil. Et les locaux sont un peu déformés voire même pourris par l'appat du gain, et n'ont rien à voir avec ceux que j'ai déja pu rencontrer. Comme à Jeri, malgré mon peu d'engouement pour l'endroit, je reste plus longtemps que prévu à Pipa, et je prends un bus pour Natal le jeudi 12 mars à 5 heures, sans avoir dormi, j'enchaîne avec un bus pour Fortaleza où j'arrive le soir, pour reprendre un autre bus trois heures plus tard. Dans la nuit, nous nous arrêtons car notre bus n'accélère plus, et nous attendons 3 ou 4 heures près d'une station service, avec rien à faire sinon essayer de dormir dans la chaleur et avec les moustiques... A un moment, revenant au après m'être soulagé derrière un bosquet, je croise la route d'un gars tout bourré qui commence à me parler, mais il n'a que deux dents et une prononciation à la limite du tolérable, et je lui fait comprendre que je ne saisis rien à ce qu'il raconte, lorsque nous tombons sur un crapeau de la taille d'un mammouth, qui nous fait exploser de rire, avant de repartir affronter les moustiques. J'arrive finalement à Sao Luis, vendredi 13 mars vers 18 heures...

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