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Allers et routards
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Allers et routards
22 février 2009

Come back to SP

Le 14 février, je suis de retour à Sao Paulo, et je reste une nuit en couchsurfing où j’assiste à un pré-carnaval, un « rehearsal », c'est-à-dire une répétition générale.

Le lendemain, dimanche, je retrouve Mariana qui vient de passer le barreau (si, si, un dimanche matin !), et elle n’a qu’une idée en tête, oublier les durs mois de labeur qui l’ont vue arriver à cette étape finale. Nous passons la journée à suivre des groupes de percussions dans les rues de Sao Paulo et à boire des bières. Le soir, c’est la fête au pied de son université, sous une pluie battante, et nous dansons comme des dingues, je passe un moment incroyable, plein d’humour, de musique et de folie. Je me sens complètement déjanté, qu’est ce que ça va être pendant le carnaval !

Le lendemain, Mariana m’emmène dans un autre « rehearsal », celui de la formation la plus populaire et la plus importante de Sao Paulo, « dois rosas » dans un endroit immense, à l’extérieur c’est une ambiance de match de foot, des gars qui te vendent des tickets moins chers, des échoppes de hamburgers et de bières, une foule grouillante sur laquelle on a du mal à poser les yeux tellement l’activité est intense. A l’intérieur, c’est la fête, les groupes de percussions et les porte-drapeaux, les transsexuels et les costumés, les mamies de la région de Bahia qui se trémoussent, 3000 personnes en rut, qui se déhanchent sur la même musique, le même rythme, la même vibration, et nous finissons, suants et sous un délicat parfum de bière, par ne former plus qu’Un à participer à cette folie furieuse que je résumerais en un mot : Samba ! Un truc de dingue qu’il faut avoir vécu une fois dans sa vie.

Durant mon dernier jour à Sao Paulo, je reste certains derniers détails, comme renvoyer en France mes affaires les plus chaudes, mon sac de couchage, et la sauvegarde de mes photos de ces derniers mois, ainsi que tout ce que je souhaite garder mais pas transporter pour la suite de mon voyage.

Avec Mariana, nous réalisons que notre relation est compromise, car elle vient de trouver un travail qui lui plait à Sampa, rendant difficile un avenir commun dans la mesure où je ne connais pas non plus le mien. Nous nous faisons nos adieux, et en gros, la tendance est au qui vivra verra.

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