Fortaleza
Après deux jours à me balader la journée, à se retrouver entre couchsurfeurs de bonne famille le soir, vendredi 1er août, je prends un avion pour Fortaleza, dans la région du Cearà. Ce qui signifie forteresse. Un des premiers lieux d’abordage des colons européens, qui ont construit une forteresse âprement disputée par les colons entre eux d’une part, et par la guerre entre les colons et les indiens natifs du Cearà d’autre part.
Aujourd’hui, Fortaleza, plus de 2 millions d’habitants, est un des plus gros ports de pèche et le plus gros centre commercial du pays.
Fortaleza est ce que j’appellerais une « ville du soleil », une ville très colorée et animée, dans laquelle les gens sont dehors à toute heure, torse nu, allongés à l’ombre au plus chaud de la journée, papotant devant chez eux le soir pour profiter de la « brise rafraîchissante» (tu parles), se baignant dès que c’est possible.
Mais aussi une ville qui respire la pauvreté, aux maisons aux murs décrépis, aux rues sales, aux trottoirs et aux routes défoncés, dans lesquels on croise des ouvriers fatigués, des vendeurs de tout et de n’importe quoi, des prostituées en masse. Fortaleza possède le plus gros taux de prostitution infantile du Brésil. Des avions entiers d’Italiens y débarquent uniquement pour ça. Ils ne sont du coup pas très aimés ici…
Malgré tout, grâce aux couchsurfeurs que j´ai rencontré ici, la ville me parait relativement agréable.
On me pose la question : qu´est ce qu´un couchsurfeur ?? La réponse en ligne est ici, mais pour faire plus simple, il s´agit d´un service internet gratuit qui met en relation des jeunes (mais pas seulement) de tous pays, afin d´être hébergé lorsqu´on voyage. Ce moyen permet de renconter des jeunes locaux, qui connaissent la ville, du coup on est un peu moins "touristes", et on en apprend un peu plus sur la culture et les habitudes d´un pays.
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